coller les flûtes les unes sur les autres en intercalant des tronçons sans
fond, toutes les combinaisons sont possibles, mais attention au bout de quatre
ou cinq sections l’ensemble devient fragile et il faut prévoir une broche en
tube de fibre de verre passant par le centre de chaque fond, c’est un travail
supplémentaire obligatoire pour éviter le décollement. Le plus délicat
étant de percer bien au milieu, suivant le diamètre, on peut les découper à
la scie cloche, les rondelles percées seront ainsi toutes prêtes.
Un ponçage général et éventuellement une couche de peinture spéciale
plastique peut donner à l’ensemble une plus belle couleur que le gris P.V.C.
Disposition et usages : Quatre flûtes en ligne avec un petit tronçon central pour enrouler un élastique, une petite équerre plastique percée et traversée par un tube carbone de 4, et voilà c’est prêt à être fixé sur la tête d’un cerf-volant et à l’orienter pour que cela chante.
On peut également créer des cannes comportant seize tronçons de tube pour construire un orgue éolien dont les ouvertures sont décalées en vrille, cela permet de ne pas avoir à orienter face au vent : il y au moins trois ou quatre tronçons qui chantent dès que le vent arrive à force trois.
Un bouquet ainsi constitué, au bout de tubes métalliques plantés dans le sol produit une multitude de sonorités allant du sifflement au hululement du hibou dès que le vent forcit : habitant près de la mer, j’ai fait l’essai avec sept cannes de cinq diamètres différents, c’est magique!...
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